02/04/2021

La banane Chinoise

Quand j’étais petit ma mère me disait pour ne pas manger le bout des bananes car ça ferait des poux. Je ne sais pas par quel art elle continuait à faire passer cette tradition absurde mais le fait est que je continue aujourd’hui à ne pas manger le cul des bananes. Quand Mao a pris le pouvoir, il a fait à peu près la même chose avec les ouvriers. Il leur a demandé de ne pas manger le cul des bananes et même plus ! de donner la banane au parti et ensuite être servi par petites portions bien égales pour tout le monde. Tout le monde est une façon de parler, l’idée paye des droits. Mais comment a-t-il fait pour la valeur ajouté ? Il fallait bien que le système perdure et que la maintenance soit assurée ? Un jour en sortant de son bain, Mao se regarde au miroir, fait un quart de tour avec les anches tout en regardant le précieux miroir. Il pouvait ainsi regarder aussi son derrière. A ce moment là, sa concubine rentre subitement et ébauche un petit rictus. Mao, vexé, lui explique que ce n’était pas ce qu’elle pensait mais une gymnastique de concentration pour le futur du parti. La concubine n’a pas pu se retenir et s’est complètement esclaffée, de cette fois ci. Rien n’allait plus pour Mao. Il savait que bientôt il serait la risée de toutes ses amantes et de là; ce serait fini : Son nom allait être souillé dans tout le pays. Non ! Il n’avait pas eut tout ce travail pour que l’histoire puisse le visser d’un simple tourniquet d’anches. Son idée de la banane était une idée géniale qui devrait être appliqué par toute la planète et lui idolâtré, comme furent les sages de l’antiquité chinoise. Il se voyait trôner non pas à côté de Confucius (qu’il détestait particulièrement) de Lao tseu ou de Bouddha mais au dessus dans un photo-drapeau géant ondulant son omniprésence. Il faut la liquider. Ce ne serait pas difficile. Après tout il avait déjà fait ses preuves dans des situations au combien plus difficiles. Mais son geste d’hésitation habituel lui a fait gratter son menton. La faire disparaître se serait trop disproportionné ! Pour un simple demi-tour de vanité il n’allait pas se mettre dans une mauvaise posture. Ca pouvait tourner mal ou… bon ! De toute façon il n’allait pas mettre son génie à l’ouvre pour une simple concubine. De là, lui est venu l’idée génial qui a bouleversé la chine et bientôt le monde. Il retourne dans la salle de bain, ferme la porte et se met face au miroir (oh précieux miroir). Devant il vit la banane. Hop ! Quart de tour et vit le cul. Il jette l’essuie et sort à poil dans le salon criant : « J’ai trouvé, j’ai trouvé » Tout le monde s’affaire, sort en aide et d’un coup Mao se voit au centre du Palais impériale complètement nu entouré par les membres du comité et tous les serviteurs. Il y a eut une minute de silence. Interminable. La perplexité les empêchaient de réagir. Pas un seule lui a donné sa veste. Pas par manque de respect mais par simple sédimentation. _Camarades. Commence t-il en reprenant ses esprits. A ce moment il pousse un son aigüe qui lui sort par le nez ressemblant à un éternuement. C’est à ce moment que tout le monde saute pour lui offrir une couverture et le protéger du froid. _ Réuni le comité centrale je veux les voir tous dans une heure. Crache t-il déjà de dos en direction à l’intérieur du Palais. Le comité central était déjà au complet depuis longtemps quand Mao daigne d’arriver. _Camarades ! Dit-il avec sa voix encore un peu nasal. Jai trouvé le mécanisme vital à la pérennité du parti. _OOOOOHHHHHH ! Disent-ils en unisson comme dans un match de foot. _Aujourd’hui, en faisant mes exercices de concentration, j’ai imaginé qu’on pouvait utiliser les culs de banane pour fabriquer une pate qui seraient ensuite distribué à tous les ouvriers équitablement comme conforme à nos principes. Le cul des bananes sera ou ne sera pas le futur de notre parti (c’est peut être de là que vient la fameuse phrase de Malraux). Si nous arrivons à rayer la faim avec la pâte de cul de bananes nous pourrons garder et vendre les surplus (les bananes donc) pour donner une valeur ajouté. Nous gagnerons des fortunes et nous pourrons ainsi assurer la pérennité du parti. Les OOOOOHHH et les AAAAHHHH furent maintenant désynchronisés et les applaudissements sans retenue. Il avait un côté marché aux puces avec cette table longitudinal au milieu. Il s’assied. Pékin le 06 oct. 2009 Joao