12/01/2008
EASTERN PROMISES de David Cronenberg
Dès les 3 premières minutes le sang s’écoule des jambes d’une jeune femme mourante ensuite il gicle des gorges tranchées, puis les corps sont meurtris.
irrémédiablement L’Homme avec un grand « H » a perdu toute notion de respect de la vie humaine il n’en garde que l’enveloppe.
Comment un père pourrait-il finalement être le plus abjecte d’entre tous ?
Derrière ses airs de patriarche irréprochable devant son fils et le reste de la famille c’est chez lui que finalement aboutira l’intrigue.Celle-ci est la matrice du récit, le milieu est celui des mafieux russes élevés au petit lait de la violence des coups et des rapports de force qui hiérarchise cette société mafieuse. David Cronenberg nous monte tellement orchestralement cette pyramide de faits que chaque moment dans sa puissance balaye ce qui le précède et nous fait oublier que d’autres suivront. Sacralisation du moment.
Les acteurs sont irréprochables. Vincent Cassel a passé l’atlantique comme un poisson. Personnage complètement déjanté agissant sous l’emprise de l’alcool.
Mais Viggo Mortensen reste la pièce maîtresse, celle qui est soudée à l’intrigue, c’est sur l’évolution de son personnage que va se refléter le développement de l’intrigue.
Et inversement, Naomi Watts joue le rôle de l’infirmière, le moteur de l’enquête, celle à laquelle le spectateur peut trouver une identification si il en a besoin.
Saskya Yi
Cinematography by
Peter Suschitzky
Film Editing by
Ronald Sanders
Casting by
Deirdre Bowen
Nina Gold
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