Arrivé en fin de journée à Barcelona déjà assez fatigué d'une journée de 15 heures de voyage et travail on a rapidement quité l'hotel pour aller flirter dans les Ramblas. Il devrait être 20:00.
Taxi jusquà l'eau puis remonter le quartier populaire.
Je ne sais pas si on doit dire populaire sauf si le mot populaire rime avec dégradation saletté et indigeance.
L'architecture du quartier est la beauté du lieu; car, c'est entre des petites rues qu'on peut découvrir une petite place charmante avec une imposante Eglise qui l'a servi de forme.
Voila qu'on trouve un restaurant avec une façade pitoresque et lumière tamisée.
On rentre.
A peine assis mon regard s'attarde sur les détails faux et de finition douteuse que présentait ce restaurant.
Un homme s'approche, carnet en main et avec un regard de contrat à durée indeterminé nous demande ce qu'on veut.
Il n'était ni poli ni désagréable mais prosélite.
Son poisson était le meilleure et sa paella un succés même avant qu'on lui demande.
La paella était une hecatombe. Un riz délavé sans caractère et surement datant de quelques jours. Le poisson déja de son vivant m'avait déjà regardé avec un air resigné.
Son oeil vitré s'est tranformé dans l'assiette en une sorte de remerciement d'être finalement libéré.
En gros c'etait infecte.
L'addition était de s'attendre. Cher et sans scrupules.
C'est dommage. Car la nourriture servie devrait faire partie d'un controle de culture, à défaut.
Servir de la nourriture, même si on gagne de l'argent et on fait son métier est avant tout un plaisir d'alchimiste.
Celui qui a réussi à transformer une matière par le feu.
A la fin, celui qui aime consomer cette tranformation fonctionne comme une reconaissance de l'alchimiste.
De surplus la nourriture est aussi une medicine. Celle qui guérit et equilibre avec plaisir ce qu'on a besoin, puisque la maladie n'est qu'un déséquilibre quelconque.
Barcelone qui est une ville de dimention europeénne laisse à désirer par son désinteret.
Je ne dis pas qu'elle soit laide, loin de là mais ne respire pas le bonheur.
Je ne l'ai vu que trois fois et des trois fois elle ne m'a pas enchantée.
Mais une ville... ça évolue.
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